Bernard Voyer, explorateur et alpiniste confirmé, compte à son actif 30 années d’expéditions et d’aventures. Il a, entre autres, rejoint le pôle Nord en 1994, le pôle Sud en 1996, et le 5 mai 1999, il se tenait debout sur le plus haut sommet de la Terre, l’Everest (8 850 mètres).
Il a réalisé son rêve de compléter le Tour du Monde par le plus haut sommet de chacun des sept continents. Il termina ce tour du monde par une dernière ascension, celle du Mont Vinson en Antarctique, le 10 décembre 2001.
Son Tour du Monde par le plus haut sommet de chacun des sept continents :
Continent | Mont | Pays | Altitude (en mètres) | Altitude (en pieds) | Sommet atteint le |
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Amérique du Sud | Aconcagua | Argentine | 6 959 | 22,831 | 20 janvier 1997 |
Afrique | Kilimandjaro | Tanzanie | 5 896 | 19,344 | 21 décembre 1998 |
Asie | Everest | Népal | 8 850 | 29,035 | 5 mai 1999 |
Océanie | Carstensz | Indonésie | 4 884 | 16,023 | 15 juillet 2000 |
Europe | Elbrous | Russie | 5 642 | 18,510 | 14 octobre 2000 |
Amérique du Nord | Denali-McKinley | États-Unis | 6 194 | 20,320 | 2 juillet 2001 |
Antarctique | Vinson | Humanité* | 4 897 | 16,066 | 10 décembre 2001 |
* »Humanité » : Le Traité de l’Antarctique, signé à Washington le 1er décembre 1959, empêche toute revendication territoriale de ce continent. Il est réservé à l’Humanité et seules des activités pacifiques peuvent y être conduites.
Le préambule de ce traité énonce : « Les Gouvernements de l’Argentine, de l’Australie, de la Belgique, du Chili, de la République Française, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de l’Union Sud-Africaine, de l’union des Républiques Socialistes Soviétiques, du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, et des États-Unis d’Amérique, reconnaissant qu’il est d’intérêt de l’humanité toute entière que l’Antarctique soit à jamais réservée aux seules activités pacifiques et ne devienne ni le théâtre ni l’enjeu de différents internationaux; appréciant l’ampleur des progrès réalisés par la science grâce à la coopération internationale en matière de recherche scientifique dans l’Antarctique; persuadés qu’il est conforme aux intérêts de la science et au progrès de l’humanité d’établir une construction solide permettant de poursuivre et développer cette coopération en la fondant sur la liberté de la recherche scientifique dans l’Antarctique telle qu’elle a été pratiquée pendant l’Année Géophysique Internationale; persuadés qu’un Traité réservant l’Antarctique aux seules activités pacifiques et maintenant dans cette région l’harmonie internationale, servira les intentions et les principes de la Charte des Nations Unies« .