Les communications entre les explorateurs et le camp de base de Montréal se font de deux façons :
1. Par téléphone
D’un poids de 16kg (batterie incluse), le téléphone permet d’expédier un message en direction d’un satellite de type IMMARSAT en position géostationnaire à 35 000km au-dessus de l’équateur. Le satellite retransmet ensuite l’appel au camp de base à Montréal. La batterie nécessaire au fonctionnement du téléphone est rechargée par des panneaux solaires. L’antenne est incorporée dans le couvercle du boîtier contenant le téléphone. Tous les experts consultés prévoient toutefois que le téléphone ne pourra plus servir au-delà du 82e parallèle, la courbure de la terre faisant obstacle au signal.
2. Par balise Argos
Bernard Voyer et Thierry Petry transportent une balise Argos qui émet un signal à toutes les deux minutes vers deux satellites qui passent à 8000m au-dessus du pôle Sud à 100 minutes d’intervalle. En plus des informations sur leur position, la balise est programmée par code pour fournir de nombreux autres renseignements (condition physique et psychologique, type de terrain, km parcourus…). Après avoir été capté par un des deux satellites, le signal émis par la balise est relayé vers Toulouse en France et ensuite retransmis à Montréal sur un ordinateur.
Un autre aspect des communications est celui qui peut renseigner à chaque instant les skieurs sur leur position exacte:
Le géopositionnement satellitaire (GPS)
Ce système s’appuie sur un réseau de 24 satellites déployés à une altitude de 20 000km et faisant le tour de la terre en 12 heures. La position des explorateurs est calculée par triangulation à partir d’un signal lancé par l’appareil et reçu par au moins trois satellites simultanément. Ce GPS a la dimension d’un baladeur.